Young love is sacrifice, young love is tough, young love is innocent, young love is us.
Avant, quand on me parlait de premier amour, je rigolais. Quand à quatorze-quinze ans, on me disait qu'on était amoureux, j'étais révoltée. Puis les années sont passées. Et j'ai réalisé que finalement, je ne m'en étais pas mieux sortie que les autres. Tout ce dans quoi je n'avais pas voulu tomber, j'y étais. La tête la première. Il m'a fallu du temps pour m'en rendre compte. Trois ans. Voire quatre. Et même maintenant, j'ai encore du mal à prendre du recul par rapport à tout ça. Je ne saurais dire si c'est parce que je ne peux pas, ou ne veux pas. J'avoue n'en n'avoir aucune idée. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a des jours ou c'est plus facile à vivre que d'autres. Des jours où il me manque moins que d'autres. Il y a même des journées qui passent sans que je ne pense une seule fois à lui. Ils sont rares, mais ils sont là. J'avoue ne pas savoir non plus ce qui me manque le plus chez lui, chez nous. Notre relation, la tendresse et l'attention qu'il y avait entre nous, ou la complicité. Peut-être un peu de tout ça. On me demande souvent si j'ai des regrets par rapport à cette période là. J'en ai quelques uns. Notamment celui de ne pas lui avoir montré le meilleur de ma personnalité. On ne peut pas dire que jalousie et possessivité soient les meilleures qualités que l'on puisse donner à quelqu'un. Pourtant, malgré ça, il y avait quelque chose entre nous. Et aujourd'hui, c'est probablement ce quelque chose qui me manque le plus...
Ca y'est. On laisse déjà place aux grands sentiments. J.Black, tu es probablement la seule personne à passer ici. Mais même si ce blog n'est que pour toi et moi, c'est déjà amplement suffisant... Tu savais déjà tout ça, mais tant pis.